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Reflets d'Alsace
Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d'avril qui croulent au soleil;
Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire
Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d'acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Tantôt le long des pins, séjour d'ombre et de paix,
Il serpente, et, laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d'une tardive et languissante allure.
La grotte où le poète écoute ce qu'il sent,
Et la source qui pleure un éternel absent,
Lui plaisent; il y rôde; une feuille de saule
En silence tombée effleure son épaule.
Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l'azur,
Il choisit, pour fêter sa blancheur qu'il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis, quand les bords de l'eau ne se distinguent plus,
A l'heure où toute forme est un spectre confus,
Où l'horizon brunit rayé d'un long trait rouge,
Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
Que les rainettes font dans l'air serein leur bruit,
Et que la luciole au clair de lune luit,
L'oiseau, dans le lac sombre où sous lui se reflète
La splendeur d'une nuit lactée et violette,
Comme un vase d'argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l'aile, entre deux firmaments.Sully Prudhomme
Vestiges de la guerre
Les Blockhaus à Drusenheim.
Blockhaus du type particulier pour deux mitrailleuses (une flanque la contrescarpe de la digue, une vers O-NO). C'est un simple parallélépipède accolé au flanc ouest de la digue. Il est accessible par une entrée en chicane (NE). L'intérieur est plein de déchet et incendié. Les mitrailleuses était posée sur au moins une table et devait être protégé par de lourdes visiblement jamais installées. L'axe principal du blockhaus est celui de la mitrailleuse qui flanque la digue (SE).
En allant vers le Rhin, agréable promenade à l'orée des bois.
De jolis reflets,
Drusenheim, Juillet 2013.
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Commentaires
8luceDimanche 2 Mars 2014 à 19:01Bonjour Nicole,
Heureuse de te retrouver. Très belle poésie que je ne connaissais pas. J'admire toujours ces profusions de fleurs aux fenêtres des maisons alsaciennes, j'ai hâte de refleurir les miennes, mais le printemps est à notre porte, patience.
Vas-y doucement Nicole, en douceur et précaution. Passe une bonne soirée, bise amicale. Une grosse caresse à ton toutou.
Bonjour Nicole
un petit coucou de ta part fait plaisir, surtout pour nous montrer ces belles photos. En principe je vais en Alsace en Septembre. Je te souhaite un bon rétablissement. Gros bisous
Bonjour ma chère Nicole,
Je suis très heureuse de te revoir, mais fais très attention à toi. Vas y doucement.
Je pense à toi très fort et je t'embrasse.
JosianeAprès le petit passage dans l'histoire en début
Tu nous a bien fleuri
Et c'est très agréable
En te souhaitant de reprendre le dessus doucement mais sûrement
Bisous
Prends soin de toi
@ Bientôt
Coucou amie Nicole,
Je suis ravie de te revoir sur la blogo mais, comme le dit si bien notre amie Nicole, fait attention, tu n'as pas eu une petite opération !!!!
Jolies photos d'Alsace, super région de France visitée il y a si longtemps. Et le cygne, je me souviens encore des premières lignes, beau poème.
J'espère que vous allez bien tous les deux ainsi qu'Heden. Temps bizarre ici, un peu de soleil à l'instant mais la pluie doit revenir, dommage !
Je vous souhaite à tous deux un bon WE, gros bisous et à bientôt. Caresses à Heden.
Bonjour ma belle Amie nicole ! je suis contente de te voir ici mais vas-y doucement parce que ton opération c'est pas une mince bricole ok ! la position assise là à l'ordi je connai j'en ai usée pendant + de 42 ans nos dos n'apprécient pas du tout !
Bon ma chute n'aura pas trop endommagée ma vieille carcasse
j'aurais eu du pot de ne pas m'être cassée le col du fémur m'a-t-on précisée ...
Quand on est à terre on se demande si on va pouvoir se relever ... j'y suis arrivée en me mettant à genoux ... quand j'ai été debout j'ai eu un fou rire tellement je me trouvais bête de cette glissade sur le sol que je venais de laver !
Voilà pour la petite chute !
De gros bisous la tempête est calmée tant mieux car hier çà soufflait fort ...Bon WE gros bisous encore à vous tous !
quand je vois des photos de cette région, je suis toujours étonnée par la beauté de leurs fleurs en pots!!!! quand je vois les miennes à coté...gros bisous Nicole. cathy
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Bonjour Nicole,
Nous n'avons jamais visité l'Alsace, bien nous y songions souvent. J'espère que cela se fera un jour...
J'aime beaucoup la première photo.
Quant au magnifique poème de Sully Prudhomme, j'ai mal à la tête rien qu'au souvenir de la difficulté pour le retenir.
Il n'est vraiment pas facile à mémoriser.
Encore le mauvais temps ce matin, c'est déprimant.
Je vous souhaite à tous les deux une bonne journée et toi, repose-toi.
Gros bisous amicaux de nous deux pour vous deux.
Cricri